Championnat du monde de Hand

C'est normal.... la france ne jouera pas contre l'islande, le match est déja joué.
C'est pour celà que l'islande a déja 2 points avant même de commencer le tour suivant.

dac, j'avais pas bien compris.

kjbac a écrit:

Oui.... tant mieux d'ailleurs !!!

Pour info, les Islandais ne sont pas des manchots, il y a quand même Olafur Stefansson et Geirsson, deux des meilleurs joueurs du monde.

Tu vas bientôt nous faire croire qu'ils sont à notre niveau.
On a merdé comme des porcs, comme d'hab, rien de bien grave, mais perdre contre l'Islande, c'est la honte...Je rappelle qu'il venaient de se faire claquer la gueule par les ukrainiens, qu'on avait nous même explosés en jouant une mi-temps à fond sur deux...
Donc, on a joué "à la française quand le match ne vaut rien..."

Euh... tu sousestime les islandais. Pour Olafur Stefansson, j'invente rien puisqu'il a été désigné meilleur joueur du monde il y a quelques temps. J'en avais d'ailleurs parlé sur l'ancien forum.
Contre l'ukraine ils se sont fait surprendre...
Et d'ailleurs le match avait beaucoup d'intéret puisque le vainqueur partait avec deux points d'avance pour le tour suivant.
Faut pas lire entre les lignes....

J'invente rien....

Citation :

L'Islande compte aujourd'hui dans ses rangs, le champion d'Europe Olafur Stefansson, le meilleur joueur et meilleur buteur du championnat d´Allemagne Gudjon Valur Sigurdsson.

Citation :

Les joueurs récompensés :
Meilleur gardien : Thierry Omeyer (FRA)
Meilleur ailier gauche : Eduard Kokcharov (RUS)
Meilleur arrière gauche : Iker Romero (ESP)
Meilleur demi-centre : Ivano Balic (CRO)
Meilleur pivot : Rolando Urios (ESP)
Meilleur arrière droit : Olafur Stefansson (ISL)
Meilleur ailier droit : Soren Stryger (DEN)

http://www.car.fr/et/et2006/rp/rp20.htm

Alors ils ont deux mecs bons, moi qui croyait que ça se jouait à 7...

Ca se joue à 14......

Et je te rapelle que le match avait de l'importance, quelques buts de plus et la France était éliminée....

Ce soir France Pologne à 19h30...... pas le droit à l'erreur, le joker est déja joué.

Suite de la compétition :

25/01/2007 20h30 France Slovénie

27/01/2007 16h30 France Allemagne

28/01/2007 19h30 France Tunisie

Equipe Pts J G N P + - diff
1 Islande 2 1 1 0 0 32 24 8
2 Slovénie 2 1 1 0 0 34 27 7
3 Pologne 2 1 1 0 0 27 25 2
4 Allemagne 0 1 0 0 1 25 27 -2
5 Tunisie 0 1 0 0 1 27 34 -7
6 France 0 1 0 0 1 24 32 -8

Dans la foulée de sa victoire sur la France, l'Islande a battu, mercredi soir à Dortmund, la Tunisie (36-30)....

Je répète donc que ce ne sont pas des manchots.... ^^

Slovénie - Allemagne 29 - 35

Dans l'autre groupe, Republique tchèque - Hongrie 25 -28

Enfin renversants ...






... mais encore convalescents. Encore trop timides en première mi-temps, les Français ont su lâcher les chevaux par la suite et se rassurer en fin de match, retrouvant stabilité défensive et enthousiasme offensif. Mais il leur faudra produire une prestation plus constante et homogène pour jouer un rôle à la hauteur de leurs ambitions.
Dortmund, envoyé spécial
"Humilié, je suis humilié !", lâchait Patrick Dewaere dans "Les Valseuses". Les Bleus, surclassés lundi par l'Islande dans leur dernier match de poule, pouvaient aisément reprendre la complainte à leur compte. Etiquetés favoris depuis de longues semaines, de longs mois, les gars d'Onesta se devaient ce soir de marquer à nouveau le tournoi de leur empreinte pour ne pas laisser le doute les grignoter, pour ne pas non plus ouvrir la porte à des rêves d'exploit chez leurs adversaires de ce tour principal. Une victoire évidemment. De préférence avec la manière et, pourquoi pas, une touche de panache en prime...
Mais la Pologne, vainqueur surprise de l'Allemagne en début de semaine, se découvre elle aussi, désormais, des envies d'altitude. Partis avec deux points, les Polonais se sont transformés en candidats pour les quarts de finale. Et c'est avec toute la simplicité de cette réalité comptable qu'ils attaquaient ce rendez-vous avec la France. Nullement impressionnés, ce sont eux qui imprimaient le tempo en début de rencontre, notamment par un Tluczynski en réussite (3 buts sur les 4 premiers de son équipe). Une réussite équilibrée côté français par le bras de Fernandez, chaud d'entrée. Et à part ça... pas grand-chose. Les Bleus, souvent fébriles, à l'image de quelques grosses approximations en défense, ne faisaient rien pour rassurer, ni se rassurer. Les Polonais en profitaient d'ailleurs tranquillement, prenant la mesure de la défense 5-1 française comme ils l'avaient fait avec la 6-0 allemande, vendangeant même une occasion de +3. Et il fallait la hargne de Karabatic, rentré en fin de première mi-temps avec les poings serrés, pour limiter l'écart à une seule unité à la pause (11-12). Bleu pâle.
Mais de nouveau (et enfin) un Bleu roi à la reprise : Fernandez toujours, Karabatic encore creusaient l'écart. Abalo inspiré régalait la Westfalenhalle, comme sur cette merveille de kung-fu, sur un service de Narcisse, qui offrait aux Français une marge de sept buts en milieu de seconde mi-temps (25-18, 48e). Les Polonais, dépassés, asphyxiés dans le combat physique, lâchaient alors prise petit à petit, et multipliaient les gestes d'énervement, perdant ainsi successivement Bielecki et Siodmiak sur carton rouge (trois fois deux minutes). Les Bleus terminaient en roue libre, assurant le show par Daniel Narcisse entre autres, aérien et opportuniste.
Au final, avec 21 buts marqués en seconde mi-temps et seulement 11 encaissés, les Français ont réussi une partie de leur opération rachat. "De toutes façons, il nous fallait un match comme ça pour rester dans la compétition et espérer y jouer un rôle", résume Olivier Girault. Quelque peu rassurée la France, certes, mais pas encore souveraine. L'état d'esprit, lui, est revenu : "Tout le monde est concerné, tout le monde s'implique, et les gars sur le banc se lèvent à chaque but marqué. C'est tout simple, mais ça on l'avait perdu", résume le capitaine.
Désormais se profile à l'horizon une Slovénie jamais aussi dangereuse que lorsqu'elle se retrouve dos au mur : battus aujourd'hui par l'Allemagne, les Slovènes joueront comme la France une grande partie de leur tournoi sur ce match. Le vaincu verrait se refermer un peu plus la porte des quarts de finale, le vainqueur aura la main bien posée sur la poignée. "Notre défense aujourd'hui m'a rassuré, reconnaît Joël Abati. Et contre la Slovénie, il faudra encore plus la stabiliser, la transformer vraiment en une défense qui attaque pour empêcher les tireurs de prendre leurs aises". Mais Joël Abati voit plus loin, déjà gourmand à l'idée de jouer l'Allemagne chez elle : "Il nous faut maintenant monter en puissance, pour arriver à notre meilleur niveau à ce rendez-vous. Car aujourd'hui, pour moi, nous ne sommes qu'à 70 % de notre potentiel".
A Dortmund, Westfalenhalle,
Le 24 janvier 2007 à 19h30
France bat Pologne 31-22 (mi-temps 11-12)
5000 spectateurs
Arbitres :
MM HERCZEG et SÜDI (Hongrie)
Statistiques du match
France
Joueurs :
2 FERNANDEZ Jerome 6/6
3 DINART Didier 0/1
4 BURDET Cedric 0/4
5 GILLE Guillaume 2/4
6 GILLE Bertrand 3/4
8 NARCISSE Daniel 3/6
11 GIRAULT Olivier 1/3
13 KARABATIC Nikola 5/7
14 KEMPE Christophe 1/1
16 OMEYER Thierry 0/1
18 ABATI Joel 1/2
19 ABALO Luc 5/5
21 GUIGOU Michael 4/7 dont 2/2 pen.
Gardien :
16 OMEYER Thierry 11/33 dont 0/3 pen.
Pologne
Joueurs :
3 LIJEWSKI Krzysztof 1/3
4 KUCHCZYNSKI Patryk 1/2
5 JACHLEWSKI Mateusz 2/3
6 TKACZYK Grzegorz 2/5
8 BIELECKI Karol 1/2
9 SIODMIAK Artur
11 WLEKLAK Damian 0/1
13 JURECKI Bartosz 4/4
14 JURASIK Mariusz 2/3
15 JURECKI Michal 1/2
19 TLUCZYNSKI Tomasz 5/6 dont 3/3 pen.
22 LIJEWSKI Marcin 3/8
Gardiens :
1 SZMAL Slawomir 8/29 dont 0/1 pen.
16 WEINER Adam 2/12 dont 0/1 pen.

La bonne nouvelle c'est que Fernandez a retrouvé son bras et que Guigou est le tireur de pénalty désormais.

Ca fait quand même plus sérieux...






En atomisant des Slovènes complètement déboussolés au bout de vingt minutes de match, les Bleus ont retrouvé confiance, sérieux et envie. Un cocktail survitaminé qui les replace dans la course au titre.
Halle, envoyé spécial
"On n'est vraiment pas de la même famille, tous les deux", flambait Gérard Depardieu en toisant un vigile de supermarché dans "Les Valseuses". Non, ce soir, Slovènes et Français appartenaient bien à deux lignées distinctes : celle des candidats aux quarts de finale, et celle des prétendants au titre. Pourtant, qu'ils aient été revigorés face aux Polonais ou douchés par les Allemands, Français et Slovènes se présentaient avec la même carte de visite sur le parquet du Gerry Weber Stadion : deux points au compteur, et la certitude que ce match serait, déjà, un tournant dans la compétition.
Et un tournant pris pied au plancher par une équipe de France de nouveau intraitable. D'entrée. Concentrés et compacts en défense, réalistes en attaque (malgré une impressionnante série de tirs sur les poteaux dans les premières minutes de la partie), les Bleus ont démarré ce deuxième match du tour principal comme ils avaient terminé celui d'hier contre la Pologne. Jamais les Slovènes n'ont paru en mesure de résister sérieusement. Malgré le bras de Natek, le futur Chambérien, ils ont très vite abdiqué, laissant Karabatic conclure un 4-0 qui offrait aux Français 7 buts d'avance en fin de première mi-temps (15-8, 25e).
Après la pause, les Bleus confirmaient une impression aperçue en première période : de Karabatic et sa puissance à Guigou et sa malice, en passant par Abalo et son bras gauche serpentin, Dinart et sa solidité ou Omeyer et ses réflexes, les Bleus en avaient gardé sous la pédale. Et les trente dernières minutes furent une joyeuse balade française, un long chemin de croix slovène. L'écart grimpa même jusqu'à un vertigineux + 17 (30-13, 50e), et les champions d'Europe, en roue libre, en profitèrent pour faire tranquillement tourner l'effectif. "Rassurés ? Oui, bien sûr, reconnaissait Luc Abalo, mais on n'est encore qu'à la moitié du trajet. Parce que je ne vois aucun intérêt à se qualifier pour les quarts si c'est pour s'arrêter là...". Des quarts qui sont aujourd'hui presque assurés pour les Bleus, qui sauront après les matchs de samedi et dimanche qui sera leur adversaire, et surtout où leurs routes se croiseront (Hambourg ou Cologne). Et après le jour de repos de demain, le programme n'aura rien d'une formalité.
Car maintenant arrive l'Allemagne. Chez elle. Une Allemagne elle aussi en pleine renaissance, au jeu dynamité par le retour du "patron" Christian Schwarzer. Une Allemagne qui vient de renvoyer la Tunisie chez elle, en toute sérénité. "Evidemment, il vaut mieux affronter les Allemands dans l'état d'esprit dans lequel nous sommes à présent, plutôt qu'à la sortie d'une période de doute, concède Olivier Girault. Mais jouer ce match, devant ce public, ça va être quelque chose de fabuleux. Un gros combat".
Claude Onesta
"C'était un match important et on l'a réussi avec une défense très opérationnelle et un sérieux dès l'entame de match. C'est un match presque parfait où nous avons su rester sérieux jusqu'au bout."
"Par rapport au match de la Pologne, je ne peux pas dire qu'on est guéri, nous sommes encore capables de refaire le match de l'Islande, hier il y avait de la tension pendant 30 bonnes minutes, aujourd'hui nous avons été beaucoup plus sereins mais rien n'indique que l'on ne peut pas retomber. Il va falloir conserver le sérieux mis en oeuvre aujourd'hui et préparer de la meilleure des façons le match de samedi face à l'Allemagne."
A Halle, Gerry Weber Stadion
Le 25 janvier à 20 h 30
France - Slovénie : 33 - 19 (Mi temps : 18-10)
5 900 Spectateurs
Arbitres :
MM. CHERNEGA et POLADENKO (Russie)
Statistiques du match
France
Joueurs :
2 FERNANDEZ Jerome 5/7
3 DINART Didier 1/1
5 GILLE Guillaume
6 GILLE Bertrand 4/6
8 NARCISSE Daniel 3/8
11 GIRAULT Olivier 4/6 dont 3/3 pen.
13 KARABATIC Nikola 6/8
14 KEMPE Christophe 2/2
18 ABATI Joel
19 ABALO Luc 3/4
21 GUIGOU Michael 5/7 dont 1/1 pen.
23 BOSQUET Sebastien 0/2
Gardiens :
1 PLOQUIN Yohann 2/8
16 OMEYER Thierry 15/28 dont 1/1 pen.
Slovénie
Joueurs :
2 KOZLINA Miladin 1/4
3 BACKOVIC Ognjen 1/1
4 IVANCIC Rok 1/4
5 JOVICIC Zoran 1/5
6 KOZOMARA Goran 0/1
7 GAJIC Dragan 0/2
9 NATEK Jure 5/10
10 KAVAS Bostjan 1/2
11 SPILER David 0/3
13 BRUMEN Matjaz 4/6
14 RUTENKA Siarhei 3/7
19 LUBEJ Zoran 2/6 dont 0/1 pen.
Gardiens
12 SKOF Gorazd 8/23 dont 0/3 pen.
16 LAPAJNE Beno 4/22 dont 0/1 pen.

Championnat un peu foufou...

Dans le groupe 1, les polonais étrillés par les français ont battu l'islande de 2 petits buts.
La tunisie ferme la marche de ce groupe.

Dans le groupe 2, la surprise vient de la victoire du Danemark, auteur d'un championnat assez moyen, sur l'Espagne 27 à 23.
Seule la Croatie est pour l'instant sur la route du sans faute.... pour une équipe diminuée, on a fait pire.

Tout est relancé dans les 2 groupes pour les quart de finale.
La Tunisie et la République tchèque sont les seules équipes un peu en retrait mais il reste 2 journées.

Demain le choc France - Allemagne !!!

bah merde alors....

Ben oui perdu.... contre l'allemagne de 3 buts après une belle remontée....
Faudra battre la Tunisie absolument demain.

Ca devient craignos quand même

Ben quand même ils devraient battre la tunisie facilement....

L'islande a battu la slovénie 32-31

Dans l'autre groupe, l'Espagne a difficilement battu la Hongrie 33 à 31.
La Croatie continue de dérouler... victoire face à la République tchèque 31/29
Reste à jouer Danemark-Russie

Ils "devraient" qu'ils ne nous fassent pas le copu de l'autre jour quoi.
En plus la Tunisie, ça me rappelle des choses ...

ca te rappelle quoi?

une mauvaise année

Bons baisers d'Henning...






Submergés en première mi-temps par une Mannschaft portée par un public déchaîné, les Bleus ont fait douter les Allemands sur la fin du match. Mais l'inoxydable Henning Fritz a sorti deux 7 mètres dans les dernières secondes, et assuré la qualification des siens. Pour les Français, tout se jouera donc demain, contre la Tunisie...
Olivier Stephan
A Dortmund, envoyé spécial
L'adage se vérifie donc une fois de plus : l'Allemagne est toujours là dans les grands rendez-vous. Décriée, décrite comme sans inspiration, trop inexpérimentée, la Mannschaft a frappé un grand coup en dominant à Dortmund l'un des prétendants au titre... devenant du même coup un autre de ces prétendants.
Les premières secondes de la partie étaient un clin d'œil à cette maudite demi-finale du Mondial 2003 : Bertrand Gille balançait un parpaing dans la lucarne de Henning Fritz. Comme un vieux compte à régler... Mais la suite donnait les grandes lignes du scénario : Guigou écrasait sa contre-attaque sur la barre, Abalo était bousculé par Hens à la récupération, et les arbitres espagnols sifflaient un 7 mètres. Abati prenait le ballon en main... et échouait sur Fritz. Déjà... D'entrée, le gardien de Kiel, relégué sur le banc par Omeyer, imprimait sa marque au match. "Le Mondial est la meilleure thérapie pour Fritz", écrivait hier la presse allemande. Encore plus apparemment lorsqu'il s'agit de se mesurer aux Français...
Rassurés derrière et audacieux devant, les Allemands prenaient en fin de première mi-temps un avantage de cinq buts par Kehrmann (5-10, 22e). En osant tout : plutôt que d'attaquer frontalement la défense française, ils l'abordaient avec intelligence, usant de la force de perforation de Schwarzer, n'hésitant pas à tenter des tirs de loin, à l'image de ce missile de Zeitz à 11 mètres (7-12, 25e), ou inventant carrément des solutions lorsqu'elles n'existaient pas, comme ce joli tir à ras de terre qui surprenait Omeyer à la 28e et offrait six buts d'avance à l'Allemagne (13-7). "On a été surpris de la même manière que contre l'Islande, analysait Jérôme Fernandez. Notre force, c'est la défense, mais les adversaires sont prévenus : ils ne l'attaquent plus de face. On a dû alors s'employer très vite pour revenir dans la partie, et cela nous coûte de l'énergie".
En seconde période, l'écart grimpait jusqu'à sept buts (13-20, 39e) et l'ambiance n'incitait pas les Allemands à baisser d'intensité : 12 000 fans en folie hurlaient à chaque arrêt, à chaque contre-attaque, à chaque but. Et pourtant, les Français allaient tenter d'enclencher un impossible retour : patiemment, sans enflammer la partie, ils allaient recoller à trois buts à la suite d'un doublé d'un Joël Abati plein d'opportunisme (22-25, 52e). Et même à - 2 après une frappe lourde de Karabatic (26-28, 57e). Deux buts de retard, trois minutes à jouer, le hold-up semblait prenable. D'autant que l'Allemagne vendangeait une montée de balle, et que l'action suivante débouchait sur un 7 mètres pour les Bleus ! Et qui, à part le capitaine Girault, pouvait prendre ses responsabilités ? Le Parisien s'avançait, posait le pied sur la petite ligne jaune... et expédiait le ballon sur le bras gauche de Fritz qui, au bluff, avait choisi de ne pas bouger.
La Westfalenhalle était debout, ce qui motivait d'autant plus les Bleus qui obtenaient un nouveau 7 mètres. Girault échaudé laissait la corvée à Karabatic. Pour la même punition : le numéro 13 échouait lui aussi sur son coéquipier de Kiel, et l'Allemagne arrêtait enfin de jouer avec le feu, Markus Baur concluant la dernière contre-attaque.
"Pas de quoi dramatiser, estimait pourtant Joël Abati : on a joué, on a bien combattu, et on a perdu". Mais désormais, le programme de l'équipe de France est clairement défini : la route des quarts passe par une victoire impérative contre la Tunisie, dimanche à Halle. Car si la défaite contre l'Islande ne portait que peu à conséquence, celle encaissée cet après-midi contre l'Allemagne met aux Bleus le couteau sous la gorge. La posture qu'ils semblent parfois préférer...
Réactions après le match Allemagne – France.
Sebastian Preiss (Pivot de l'équipe d'Allemagne) :
"Avec cette victoire contre les champions d'Europe en titre, nous avons montré qu'il fallait compter sur nous. En plus, l'ambiance était extraordinaire cet après-midi. L'équipe que je préfère rencontrer en quarts ? Pour l'instant, c'est le dernier de mes soucis, je suis juste impatient d'aller boire une bière".Thierry OMEYER, Gardien de l’équipe de France.
HZ : Une réaction sur le match ?
TO : En fait nous étions toujours derriére.On a un début difficile, eux, sont euphoriques.
HZ : Ou se sont situés vos faiblesses ?
TO : Nous avons perdus trop de duels en attaque et en défense. Nous n’étions pas assez agressifs, on reculait, en manque de confiance. On était défaillant, sans solution.
HZ : Vous réagissez pourtant en deuxième période et vous avez une balle de moins deux à un moment ou c’est encore jouable.
TO : Nous sommes battus, mais on rate les moments importants avec ses deux penalties ratés.
HZ : Et la performance de Fritz ?
TO : Il a une défense solide, il est chez lui. Il commence vite par des arrêts et c’est toujours plus facile pour un gardien chaud d’enchaîner les parades.
HZ : Comment vois tu la suite. ?
TO : On va vite se remobiliser pour demain .On va se qualifier pour jouer notre quart. La c’est une autre compétition qui commence.
HZ : Merci et bonne chance pour la suite.

Olivier Girault. Capitaine de l’équipe de France.
L’Euro et le mondial sont deux compétitions différentes. On ne peut pas jouer tout de la même façon. Individuellement il y a de la qualité mais le groupe est prioritaire. Personne ne doit l’oublier. Oui, on peut être inquiet après ces deux défaites, même si rien n’est compromis, sur notre capacité à enchaîner les matches et à réagir. On est bon quand on mène mais quand on est derrière on doit réagir ensemble.
Or nous jouons individuellement et quand on est en échec en attaque, on perd de la confiance aussi en défense car on reste sur nos échecs. Maintenant chacun doit se prendre en charge, et aller au combat, au charbon, ensemble.
François Xavier Houlet (Capitaine de Gummersbach)
Les Allemands ont fait un vrai match, avec une attaque beaucoup plus mobile qui a su jouer sur les espaces, et ce malgré un groupe supposé moins mobile que les Bleus. Pour moi la petite blessure de Markus Baur en tout début de match n'a pas aidé la France, car avec la rentrée de Michael Kraus qui ne jouait pas beaucoup depuis le début du Mondial, les Allemands ont largement gagné au change.
Maintenant, ce match n'est pas une fin en soi, même si pour l'Allemagne, battre la France est un vrai exploit, ce match n'a pas vraiment une grande importance. Il faut que la France passe outre cette défaite qui si elle fait énormément de bien aux Allemands dans l'optique d'une dynamique de la victoire, ne change pas grand-chose aux objectifs que se doit de tenir l'équipe de France.
A Dortmund, Wetsfalenhalle
Le 27 janvier 2007 à 16h30
France - Allemagne : 26 - 29 (Mi-temps : 9-14)
12 000 spectateurs
Arbitres :
MM BRETO et HUELIN (Espagne)
Statistiques du match
France
Joueurs :
2 FERNANDEZ Jerome 1/3
3 DINART Didier
4 BURDET Cedric
5 GILLE Guillaume 0/1
6 GILLE Bertrand 3/4
8 NARCISSE Daniel 6/7
11 GIRAULT Olivier 1/2 dont 0/1 pen.
13 KARABATIC Nikola 7/10 dont 0/1 pen.
14 KEMPE Christophe
16 OMEYER Thierry 0/1
18 ABATI Joel 4/6
19 ABALO Luc 2/5
21 GUIGOU Michael 2/7 dont 0/1 pen.
Gardiens :
12 KARABOUE Daouda 3/8
16 OMEYER Thierry 3/27 dont 0/1 pen.
Allemagne
Joueurs :
2 HENS Pascal 4/5
4 ROGGISCH Oliver
5 KLEIN Dominik 1/1
8 PREIß Sebastian
11 GLANDORF Holger 5/8
13 BAUR Markus 1/1 dont 1/1 pen.
14 ZEITZ Christian 4/6
15 JANSEN Torsten 3/3
18 KRAUS Michael 7/8
19 KEHRMANN Florian 2/3
21 KAUFMANN Lars 1/2
41 SCHWARZER Christian 1/2
Gardien :
1 FRITZ Henning 16/39 dont 3/3 pen.

C'est mort ?

Les français ont loupé tous leurs pénalties..... les 3 et ont perdu de 3 buts.
Pourtant le hold up était envisageable....
Enfin depuis le début du mondial, ils ratent beaucoup de péno..... quand on sait que tout est dans la tête dans ce genre de situation.

je crois que c'est bon, ça passe. La pologne a gagné!